lundi 30 avril 2012

Le cirque du soleil

Ce mois d'avril m'a un peu fait perdre la tête. Le soleil a joué aux giboulées, et franchement ça m'a beaucoup agacée, au point de développer une théorie sur ses apparitions furtives.

Oui parce que Monsieur l'astre de lumière a décidé de nous narguer pour mieux jouer avec nos nerfs. Si, si je vous jure. 

Tenez, le matin, vous vous levez, et pour une fois depuis des mois, le jour est déjà là. Les rayons filtrent à travers les rideaux, vous laissant présager une journée printanière des plus agréables. Qu'à cela ne tienne, vous sortez les ballerines! Erreur fatale! Car le coquin aura décidé de se cacher au milieu de votre trajet appart/métro. Et quitte à faire, vous êtes à la bourre, comme d'habitude. Sortie du métro: re-belotte, c'est la douche. 


Mais bizarrement, une fois vos mails épluchés, votre café matinal siroté et votre matinée entamée, le soleil tant convoité refait son apparition... Un déjeuner en terrasse se profile à l'horizon! Que nenni! A peine votre petit orteil a-t-il franchi le seuil de la boîte, qu'une bourrasque de pluie s'écrase sur le sol. C'est trop bête, vous n'avez pas de parapluie! Footing donc jusqu'au point de restauration le plus proche et déjeuner dans une ambiance toute grise de nuages. Heureusement, les giboulées sont passagères, la terrasse, ce sera pour le café clope. Si l'éclaircie se maintient plus de 2 secondes 30...

Retour au bureau. Vers 16h quand l'après-midi commence à se faire lourde, notre cher astre refait surface, plus brillant que jamais, il nous nargue à travers les carreaux. Vite, on finit ses dossiers, histoire d'être sortie pour l'apéro. Stress inutile, au moment de sortir, c'est une nouvelle averse qui arrive!

Bref, que de déceptions solaires, qui commencent à me taper sérieusement sur le système. Pas un réconfort durant la semaine, pas un rayon qui n'illumine nos journées déjà bien mornes.

Et le week end? Ca paraît évident, il se casse dans le Sud!

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