vendredi 27 avril 2012

"Bonjour Madame, est-ce que je peux vous renseigner?"

Ou la phrase que l'on répète en boucle lors d'une semaine de vente dans un des temples du shopping parisien.

Dure condition que celles des vendeuses, pardon, des démonstratrices des grands magasins.
Au-delà de la répétition, ce qui m'a surtout marquée, c'est l'envers du décor. Peinture sur crasse=propreté comme le disent certains...


Derrière les spots, les dorures, rien ne brille. Les sanitaires du personnel sont à la limite de la décence hygiénique Les réserves en sous-sol sont un blockhaus abritant les vendeuse trop fanées pour être montrées en pleine lumière. La salle de repos est un lieu froid où cohabitent des fauteuils à l'allure fatiguée.

Les uniformes sont, eux, un concours de ridicule. Entre les chemisiers en satin à lavallière et les vestes à poches coquilles St Jacques, mon coeur balance. Ceux qui les designent, aimeraient-ils les porter? Se rendent-ils compte que, sous les spots, un T-shirt est déjà une couche de trop étant donnée la chaleur alentour? Une veste devient un carcan qui entrave le moindre mouvement et n'est qu'un prétexte pour une tache de poudre en plus...

Je ne suis pas militante pour deux sous et fais partie de ceux, qui préfèrent aller au travail avec 40°C de fièvre et acceptent volontiers les dossiers qui arrivent en urgence à 20h. Mais tout de même! Quand on voit ce qu'on peut vendre sur un stand, en semaine, hors promo, hors soldes et hors vacances, on se dit qu'un petit effort du côté du magasin ne serait pas de trop.

Révolution!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire