mercredi 9 mai 2012

L'enfer du fruit

On connaît toutes cette célèbre chaîne de restaurants parisiens: le Paradis du Fruit. A en juger par le titre de cet article, vous vous doutez maintenant que l'objet ici n'est pas un éloge. Et c'est bien dommage, car autant j'apprécie les salades, les plats, les smoothies et autres desserts pour leur fraîcheur, leur saveur et leur originalité, autant le service me fait hérisser les poils.

Venons-en aux faits et surtout au lieu: Le Paradis du Fruit de l'Avenue Georges V, ou le concours du responsable le moins commerçant et de la serveuse la plus hautaine. Mon dernier dîner à cette adresse date d'il y a environ un mois, et je peux vous assurer que cette ultime déception m'a convaincue de ne plus JAMAIS y remettre les pieds.


A l'entrée du restaurant, au moment de demander une table, une habituelle bimbo nous a accueillis avec un très surprenant "euh, John, tu peux t'en occuper, j'ai un coup de fil perso à passer". Dans ce cas, autant laisser les gens se placer eux-mêmes plutôt que de leur donner l'illusion du privilège immense de parler à une jeune fille au physique agréable (avantage qui n'a aucun intérêt quand vous êtes une bande de copines).

Lors du dîner, levant la tête vers le plafond designement éclairé, j'ai remarqué des amas sombres à certains endroits. Mon interrogation quant à leur provenance a bien vite été dissipée, lorsqu'une silhouette de souris est passée furtivement au-dessus de ma tête. Le concept du resto c'est bien fraîcheur et naturel? C'est vrai que là, niveau nature on a ce qui faut: les souris qui gambadent. Et au niveau hygiène, ça se passe comment?

Vint enfin le moment de payer. Loulou sort alors ses tickets resto. Pas de bol, ils viennent de province et n'ont logiquement pas le potentiel hype requis pour être accepté dans ce haut lieu du fooding fashion mais casual décontract. En tout cas, c'est la seule raison plausible que je vois à ce refus d'un moyen de paiment tout à fait honnête. Comble de la blague, lorsque nous avons demandé à voir le responsable, un minet tout juste post-pubère s'est avancé, drapé dans sa vanité et son mépris du client, mais sans solution ni raison au refus desdits tickets.

En résumé, un "restaurant", qui n'a de "restaurant" que le nom: pour moi, la sobre complexité des plats ne justifie pas de se déplacer quand l'accueil est aussi froid. Une bonne solution serait d'embaucher des personnes dont la restauration est le métier, au lieu de mannequins ratées et de fils à papa en mal de management et de prestige.

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