jeudi 8 novembre 2012

Pression d'hiver

L'hiver approche et avec lui, le froid, les fêtes de famille, les dimanches au coin du feu, les achats compulsifs de bottes, les écharpes, bonnet, gants et autres vêtements doudous. Mais l'hiver, c'est surtout la joie de la neige. Vous avez dit joie?

Oui, tant qu'on en reste aux 3B: batailles, bonhommes, balades. Mon bonheur lié à la neige s'en tient à ces trois mots près. Comment ça il en manque un? Le ski vous dites? 




Que les choses soient bien claires, ceci est un coming out: je n'ai jamais aimé, je n'aime pas et je n'aimerai jamais le ski! Et je parle en connaissance de cause: sur les pistes à 3 ans et ce, tous les ans jusqu'à mes 11 ans. Autant vous dire, que j'ai eu le temps d'expérimenter la chose. Le syndrome de l'ourson, qu'ils disent. Une maladie, socialement inavouable.

Il faut bien l'avouer, ne pas aimer le ski est une honte, la pression sociale à son comble. Pire que de pas aimer le Nutella, ou les fraises. TOUT le monde aime le ski. C'est tellement agréable de s'engoncer dans une combinaison difforme, qui interdit toute envie pressante. De se découvrir des bleus plein les tibias le soir, grâce à des chaussures fort seyantes, ô combien confortables, et surtout odorantes quand on est la 50ème personne à les porter. De tomber à maintes reprises pendant la journée et de se relever, ayant perdu toute dignité, les fesses mouillées par -15°C (on n'a pas encore trouvé mieux pour faire sécher 45cm d'épaisseur de tissus). De se battre pour monter dans un télé-siège, et retrouver ainsi les joies des pannes de métro rencontrées tout au long de l'année.

Voici pour moi ce que représente le ski, et qui n'est aucunement compensé par la demie minute de glisse, à éviter les autres et à se concentrer pour ne pas se vautrer une n-ième fois dans le manteau neigeux. Si c'est monter pour descendre, autant rester en bas. Le paysage vaut de toute façon le détour.

C'est décidé, l'année prochaine, je me mets aux raquettes... sous les tropiques!

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